Face à l'accumulation de menaces pesant sur l'humanité, l'horloge de l'apocalypse, qui symbolise depuis 1947 l'imminence d'un cataclysme planétaire, a été maintenue mardi à 90 secondes du gong fatidique.
«Les tendances continuent de pointer de façon inquiétante vers une catastrophe mondiale», résume la présidente du Bulletin of the Atomic Scientists, Rachel Bronson.
«La guerre en Ukraine pose un risque constant d'escalade nucléaire, et l'attaque du 7 octobre en Israël et la guerre à Gaza illustrent encore davantage les horreurs de la guerre moderne, même sans escalade nucléaire», a-t-elle développé.
Parmi d'autres risques majeurs relevés par cette association de scientifiques figurent la crise climatique et le fait que 2023 ait été désignée comme l'année historiquement la plus chaude, l'effilochage d'accords de réduction des armes nucléaires ou encore les menaces de désinformation posées par l'intelligence artificielle.
L'horloge de l'apocalypse était passée à l'heure de minuit moins 90 secondes il y a un an, le plus près qu'elle ait jamais été de minuit, l'heure fatidique à ne jamais atteindre.
«Attention à ne pas se tromper» sur ce maintien à la même heure de l'horloge de l'apocalypse, insiste Mme Bronson. «Ce n'est pas un signe que le monde est stable. C'est plutôt le contraire. Il est urgent que les gouvernements et les peuples autour du monde agissent».
Parfois nommée horloge de la fin du monde, cet indicateur métaphorique avait été créé en 1947 face à la montée du péril nucléaire et la montée des tensions entre les deux blocs.
Depuis, les membres de cette organisation basée à Chicago ont élargi les critères pour inclure, par exemple, les pandémies, la crise climatique ou les campagnes étatiques de désinformation.
Source : https://www.tvanouvelles.ca/2024/01/23/minuit-toujours-aussi-proche-lhorloge-de-lapocalypse-maintenue-a-90-secondes
23 janvier 2024
Vladimir Poutine a signé un décret la semaine dernière qui viserait à retourner l’État américain de l’Alaska à la Russie.
Cette provocation survient au moment où l’armée russe est sur l’offensive sur toute la ligne de front en Ukraine.
Le président russe qualifie la vente de l’Alaska comme étant illégitime, selon les informations du média Geo.fr.
«Le décret exige que l'administration russe ad hoc se mette à la recherche de tous "les biens de la Fédération de Russie, de l'ancien Empire russe, de l'ex-URSS". Cela pourrait certes s'appliquer aux territoires occupés en Ukraine, la Crimée par exemple, mais la mention de "l'Empire russe" semble ne pouvoir viser que l'Alaska, seul territoire ayant à cette époque, par transaction, quitté le giron russe», traduit le média français.
Le vice-président du Conseil de sécurité de Russie et ancien président de Russie, Dmitri Medvedev, a commenté la nouvelle sur le réseau social "X".
«Selon les représentants du département de l’État, la Russie ne recevra pas l’Alaska, qui a été vendu aux États-Unis au 19e siècle», a-t-il écrit.
«Ça y est. Et nous attendions le retour du territoire dans les prochains jours. Maintenant, la guerre est inévitable», ajoute-t-il avec un émoji qui rit.
Cette rhétorique qui vise à reprendre l’Alaska de l’emprise américaine se propage en Russie depuis plusieurs années. Déjà en 2022, une affiche déclarant que «L’Alaska est à nous» pouvait être aperçue en Russie.
23 janvier 2024